Les Tamalous sur les traces de Georges

C’est Xavier qui a proposé une plongée au ponton de Thau, mais comme il avait dans la tête de faire une visite chez Sami, le vendeur d’huitres, il en a oublié de prendre la clé du cadenas de la barrière. Nos Tamalous ont donc dû porter leur matériel sur le dos pendant 300m. Après un casse-croûte ils sont allés à Sète pour visiter l’espace Georges Brassens sans se douter que Georges les avait accompagnés tout le long de leur escapade.

C’est une plage où même à ses moments furieux
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux
Où quand un bateau fait naufrage
Le capitaine crie “je suis le maître à bord”
Sauve qui peut, le vin et le pastis d’abord
Chacun sa bonbonne et courage
Non ce n’était pas le radeau de la méduse, ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports, dise au fond des ports
Il naviguait en père peinard sur la grand mare des canards
Et s’appelait les copains d’abord, les copains d’abord
Au moindre coup de Trafalgar, c’est l’amitié qui prenait l’quart
C’est elle qui leur montrait le nord, leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse, qu’leurs bras lançaient des S.O.S
On aurait dit des sémaphores, les copains d’abord
Elle est à toi cette chanson
Toi le Tamalou qui, sans façon
M’as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim
Toi qui m’ouvris tes huitres quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
S’amusaient à me voir jeûner
Ce n’était rien qu’un peu de pain
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme, il brûle encore
À la manière d’un grand festin
Mais s’il attrape une ondine
L’une de ces gourgandines
Femme mi-chair mi-poisson
Le Tamalou
Coup de théâtre, dévore
Tout cru le bel animal
Une cure de phosphore
Ça peut pas faire de mal