Ce dimanche 6 octobre, 3 encadrants du CSR avait répondu à l’appel d’Olivier pour la 4ème tentative de recherche du moteur de bateau coulé début août.
8h40 départ du local sous les nuages.
9h15 arrivée au lac … le soleil montre son nez et la brume se dissipe au dessus du lac. Septacle magnifique. La température commence à devenir acceptable.
Antoine toujours aussi sérieux annonce ‘un petit 800m PMT pour les préparations N4’.
Les sourires s’estompent. Fini la rigolade.
On se prépare. 5 mn après, à l’eau (17°c, pas très chaud mais suportable).
C’est parti pour 800m. On sent l’eau se réchauffer dans les combinaisons.
Un gros 1/4h plus tard, retour au point de départ.
Passons au choses sérieuses … la recherche du moteur.
Les stratèges confrontent leur idées. Après 10mn de palabres … ça y est tout le monde est d’accord !
Mise en place d’un fil guide partant du bord jusqu’à la seconde bouée du barrage.
Alignement des plongeurs sur le fil d’ariane, un plongeur suit le fil guide et à l’autre bout orientation au compas cap SE.
10mn de palmage plus tard, 2 coup secs sur le fil, le signal, on arrive à la seconde bouée … et toujours pas de moteur.
On n’y croit plus. Encore un coup pour rien ?
A l’autre bout du fil, dernier coup de palme avant de faire demi-tour, et là, l’hélice apparaît … ça y est on l’a trouvé !
De nombreux coups sur le fil pour indiquer que le moteur est là.
Dans l’euphorie, des coups de palmes sur la vase. Le noir complet, on tient le moteur est pourtant on ne le voit plus, on ne se voit plus.
Les sédiments finissent par retomber un peu.
On accroche un parachute de palier au moteur; Surtout, ne pas le perdre.
Il est plus lourd que prévu (même dans l’eau !), mais on arrive tant bien que mal à l’amener jusqu’au pied de la seconde bouée.
Là, on le remonte jusqu’à la surface en s’aidant du bout.
On le prend à trois et on décide d’avancer vers la rive pour le ramener (env 120 m).
10m plus loin, l’essouflement est proche (même notre maître s’essoufle !)
Demi-tour, on repart à la bouée pour avoir un point d’accroche et reprendre notre souffle.
Changement de stratégie. On sort tous nos parachutes de palier, le mousqueton et on attache tout ça au moteur. C’est mieux, c’est beaucoup mieux.
On est chaud (c’est sûrement le 800 PMT!) , c’est reparti, on s’aide du fil posé au départ pour revenir au bord.
10 mn après le moteur est sur la plage.
ça y est ! la satisfaction du travail accompli ! Les photos pour la postérité.
On met le moteur à l’abri, on range le matériel, et on se prépare à rentrer.
Un pêcheur qui visionnait la scène depuis le début nous aborde pour nous indiquer qu’il a lui aussi tombé un moteur 500m plus loin.
Non, c’est pas une blague !!!
On le suit en voiture pour voir l’endroit exact du ‘naufrage’.
De nouvelles aventures en perspectives !!!
Merci à tous ceux qui ont participé aux recherches lors de ces 4 plongées.
Régis
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